53 % des agriculteurs pensent implanter des couverts végétaux après la récolte
Selon notre baromètre Agrodistribution-ADquation, 53 % des agriculteurs implanteront des couverts végétaux après la récolte. La surface de couverts végétaux devrait légèrement augmenter cette année.
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D’après notre sondage Agrodistribution-ADquation, 53 % des agriculteurs pensent implanter des couverts végétaux après la récolte, en légère diminution par rapport à 2018 où ils étaient 57 %. 20 % de ces agriculteurs envisagent même d’en semer plus qu’en 2018. On estime ainsi une légère augmentation de la surface en couverts végétaux pour cette année.
« Nous sommes plutôt sur de la stabilité, commente Julien Bouffartigue, secrétaire de la section semences fourragères au Gnis. Les 20 % qui pensent en implanter plus montrent une reconnaissance de l’intérêt des couverts, qui ont de multiples fonctions. » En grandes cultures, ils sont 77 % à envisager d’implanter des couverts. « Certains agriculteurs voient vraiment les couverts comme un outil pour améliorer les performances sur leur exploitation, mais d’autres suivent juste la réglementation », explique-t-il.
Un intérêt croissant pour les fourrages d’automne
Le Gnis met également en avant un intérêt croissant pour les fourrages d’automne, notamment chez les agriculteurs en polyculture-élevage. Selon notre sondage, ces derniers sont 61 % à envisager d’implanter des couverts. « Avec le réchauffement climatique, les productions estivales de fourrages sont de plus en plus faibles, et les agriculteurs cherchent à être autonomes », analyse Julien Bouffartigue.
D’ailleurs, l’offre de mélanges fourragers par les semenciers progresse fortement. Cependant il est difficile de savoir comment sont utilisés les semences fourragères et les mélanges. « Nous n’avons pas de traçabilité sur l’utilisation de ces espèces, nous pouvons juste deviner », conclut-il.
Lucie PetitPour accéder à l'ensembles nos offres :